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L’asthme équin : causes et solutions pour améliorer le bien-être quotidien du cheval

Asthme équin

Qu’est-ce que l’asthme équin ?

L’asthme équin, est une maladie inflammatoire des voies respiratoires du cheval. Le plus souvent cette maladie est chronique, le cheval n’en guéri malheureusement pas. Cette maladie est également évolutive, c’est-à-dire que si l’environnement du cheval n’est pas aménagé, le cheval peu voir son état de santé se dégrader et l’intervention du vétérinaire sera alors inévitable.

Heureusement puisqu’il s’agit d’une pathologie fortement liée à l’environnement dans lequel évolue le cheval, si des mesures préventives sont prises, le bien être du cheval peut grandement s’améliorer et le déclenchement de crise pourra être écarté.

L’hébergement du cheval, une cause majeur de l’asthme chez le cheval

L’hébergement est un facteur déterminant dans la gestion des chevaux emphysémateux. Bien qu’il faille privilégier un hébergement à l’extérieur des écuries pour les chevaux souffrant d’asthme, cette pathologie ne concerne pas uniquement les chevaux vivant en box. Il arrive parfois que des chevaux ayant toujours vécu dehors soit également sensibles aux affections respiratoires. Nous vous listons ci-dessous quelques éléments à prendre en compte pour aménager l’hébergement de votre cheval afin qu’il soit le plus adapté pour son bien-être :

  • Les litières de paille de blé ou d’orge sont souvent poussiéreuses. Lors de sa mise en ballot, la paille est pressée fortement par le round baller ce qui brise une partie de la tige formant de micros particules de poussière qui une fois étalées dans le box, sont inhalées par le cheval. Mieux vaut privilégier des litières dépoussiérées.
  • Les litières souillées par les urines et les crottins qui tardent à être nettoyées produisent de l’ammoniac. Ce gaz toxique irrite les muqueuses des voies respiratoires. Veillez à nettoyer quotidiennement le box du cheval en enlevant les crottins et les zones souillées par l’urine.
  • Les lieux confinés mal aérés ou les bâtiments avec une mauvaise circulation de l’air concentrent les poussières et l’ammoniac dans l’air.
  • Les paddocks et pistes (carrières, manèges) poussiéreux mal irrigués par temps sec. En ces lieux, et par temps sec les chevaux vont soulever une quantité de poussière à chaque foulée et vont en respirer les particules. L’été peut-être une période difficile pour les chevaux sensibles même pour ceux hébergés en extérieur à l’année.
  • Le curage des box et l’entretien des allées des box : il est d’usage de passer le balai dans le couloir des écuries, notamment après la distribution de foin ou la paillage. Cependant cette pratique soulève des particules fines dans l’air qui sont respirées par les chevaux quand ces derniers sont laissés à l’intérieur. Il est préférable de sortir les chevaux des box pendant ces moments et d’humidifier le sol devant les box.
  • Au printemps les pollens peuvent être des allergènes respiratoires pour certains chevaux. Dans ces cas précis il sera préférable de garder le cheval à l’intérieur au moment de la journée où le pollen est le plus volatil.

Vigilance sur la qualité des fourrages pour diminuer l’asthme équin

La qualité des fourrages, plus particulièrement celle du foin et la manière dont il est distribué au cheval sont des éléments déclencheurs des troubles respiratoires :

  • Le foin : comme pour la paille, le simple fait de presser le foin pour le conditionner en grosses balles, génère des poussières qui proviennent de la fibre de la plante qui se brise sous l’action mécanique du round-baller haute densité. Cette poussière peut également provenir de particules de terre qui se retrouvent happées par la machine lors du pressage. Ainsi il est préférable de choisir du foin provenant de petits ballots de foin (de 15-20kg) plutôt que les grosses balles, car le foin est moins brisé. Vous pouvez également mouiller le foin pour humidifier les poussières et les rendre moins volatiles.
  • Le foin peut présenter des moisissures : plus ou moins visibles à l’œil nu. Des champignons microscopiques se développent dans le foin lorsque celui-ci est réalisé en conditions humides. Ces derniers produisent des spores que l’on nomme « mycotoxines ».  Lorsque les mycotoxines sont ingérées quotidiennement par le cheval elles deviennent des déclencheurs de troubles respiratoires.
  • Le foin peut contenir des bactéries :  le foin peut contenir des bactéries responsables d’affections des voies respiratoires. Le traitement du foin à la vapeur d’eau à fait ses preuves pour détruire les bactéries présentes dans le foin. Il y a de supers tutos sur internet pour fabriquer soit même un purificateur de foin à moindre coût en détournant un congélateur et une décolleuse à tapisserie 😉 .
  • Le foin distribué en grosse balle ronde : Ce système de distribution du foin est pratique mais les chevaux ont tendance à le consommer en y enfonçant la tête dedans. Il est conseillé de placer un filet à maille autour de la balle pour éviter que le cheval ne respire trop de micro particules de poussière. Une maille de filet de 6 centimètre est suffisante pour contenir le foin sans freiner son ingestion.
  • Le stade de fauche du foin : plus le foin est réalisé à un stade tardif, plus la tige de l’herbe est lignifiée et plus elle se brise lors de la mise en balle créant ainsi une quantité plus importante de poussière. Ainsi, si le cheval n’a pas de problème de surpoids, privilégier un foin pressé précocement, qui contiendra plus de feuilles que de tige.
  • Le foin distribué en hauteur : le fait de disposer le foin en hauteur permet aux fines particules de poussière de mieux pénétrer dans les voies respiratoires. Mieux vaut distribuer le foin au sol chez les chevaux sensibles.

Le PULMO’KALM un produit complet pour soulager les troubles respiratoires du cheval

Le Pulmo’Kalm est un produit complet contenant une association de plantes déshydratées, d’huile essentielle et un capteur de mycotoxines permettant d’agir sur les différents agents responsables des affections respiratoires du cheval. Toutes les plantes et extraits végétaux présents dans le Pulmo’Kalm contiennent des principes actifs dont la teneur est titrée.

Le Pulmo’Kalm contient de l’huile essentielle d’eucalyptus riche en terpènes, qui a un rôle sur l’augmentation de la sécrétion de mucus et facilite la décongestion des voies respiratoires. L’huile essentielle d’eucalyptus a également une action antibactérienne qui limite l’implantation des bactéries responsables de troubles respiratoires. L’eucalyptus améliore les fonctions respiratoires en favorisant une meilleure oxygénation de l’organisme.

L’association de plantes, griffe de chat et échinacée stimulent des défenses immunitaires et ont une action antibactérienne (en augmentant l’activité et le nombre de globules blancs). Les polyphénols des extraits de raisin sont une source naturelle de vitamine E et C, indispensables à l’immunité générale du cheval.

Le Pulmo’Kalm contient un capteur de mycotoxines qui associe des parois de levure à une algue unicellulaire, la chlorelle afin de neutraliser les toxines produites par les champignons microscopiques.

Ainsi, grâce à sa composition complète, le Pulmo’Kalm permet de décongestionner les voies respiratoires et aide le cheval à lutter au quotidien contre les bactéries et mycotoxines responsables de l’asthme équin. Il se distribue à 70gr par jour en cure de 3 semaine et peut être utilisé sur une plus longue période à 50gr par jour.

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