Maladies et pathologie de votre cheval

La fourbure chez le cheval

fourbure cheval milamoka

La santé et le bien-être de nos chevaux sont essentiels pour tout propriétaire et cavalier passionné. Dans cet article, nous nous penchons sur l’une des maladies équines les plus courantes et potentiellement dévastatrices : la fourbure.

Cette affection douloureuse affecte les sabots des chevaux et peut entraîner de graves conséquences pour leur santé et leur qualité de vie.
Nous aborderons les causes, les symptômes, les traitements disponibles et les stratégies de prévention pour vous aider à protéger votre cheval contre cette maladie redoutable.
Je vous propose de découvrir la fourbure équine et comment assurer le bien-être de nos amis à quatre pattes.

Qu’est-ce que la fourbure équine ?

Tout d’abord, il faut savoir que la fourbure est une pathologie qui touche les pieds des chevaux.

Le pied du cheval étant composé de 3 parties :

  • La boîte cornée, qui est le sabot tel qu’on le voit,
  • La troisième phalange, qui est l’os qui se situe à l’intérieur du sabot sur lequel s’attache le tendon fléchisseur profond,
  • Les tissus mous, qui sont composés du podophylle et du kéraphylle. Ces deux structures étant intimement attachées entre elles, un peu comme un scratch, et assurant la solidarisation de la boite cornée et de la troisième phalange.

La fourbure correspond à une inflammation des tissus mous des pieds du cheval et à une atteinte de leur système vasculaire. C’est ainsi que les deux feuillets qui composent les tissus mous se désolidarisent ; la troisième phalange n’étant alors, plus maintenue dans la boite cornée, elle peut aller jusqu’à basculer dans le pied par traction du tendon fléchisseur profond ; et dans les cas les plus graves, en arriver même à transpercer la sole.

Pied cheval fourbure mila moka

© Vanessa Duhourcau

Comment reconnaitre une fourbure chez mon cheval ?

La fourbure aigüe est une affection très douloureuse pour le cheval. Elle touche généralement les antérieurs mais peut concerner les 4 membres et évoluer vers une forme chronique.

Lors d’une fourbure aigüe, le cheval est campé (il reporte son poids sur ses postérieurs afin de soulager les antérieurs qui sont sensés, en temps normal, porter plus de 50% du poids du cheval), et présente de grandes difficultés à se déplacer (il donne l’impression de “marcher sur des œufs”). Les pieds sont chauds et on peut sentir la présence d’un pouls digité au niveau des vaisseaux sanguins présents sur les boulets.

Le cheval fourbu se couche souvent afin de soulager ses pieds, et refuse parfois de se lever et de marcher, tellement la douleur est importante.

 

Quelles sont les causes de la fourbure chez le cheval ?

Il existe plusieurs causes qui peuvent être à l’origine d’une fourbure chez un cheval :

  • La fourbure dite endocrinienne, qui touche les chevaux atteints de la maladie de Cushing et/ou du Syndrome Métabolique Equin. C’est de loin le type de fourbure le plus fréquent.
  • La fourbure alimentaire, qui est due à l’ingestion d’une quantité importante de glucides solubles, notamment lors d’une consommation excessive de granulés ou d’herbe jeune (ce qui arrive fréquemment à la période du printemps).
  • La fourbure inflammatoire, qui est la conséquence d’un passage de toxines dans le sang suite à une affection grave, telle qu’une colique, une pneumonie, une métrite…
  • La fourbure mécanique, qui se produit lors de chocs répétés sur le pied (course d’endurance, cheval qui s’échappe) ou lorsque le cheval va appuyer de manière excessive sur un de ses membres (c’est le cas pour un cheval dont un membre est blessé et qui, afin de le soulager, va surcharger le membre voisin).

Que faire si mon cheval présente une fourbure ?

Si votre cheval présente des signes évocateurs d’une fourbure, il convient de contacter immédiatement votre vétérinaire. Ce dernier mettra en place un traitement anti-douleur et un traitement contre l’affection qui a causé la fourbure. Le cheval doit impérativement être mis sur une litière très confortable et il est indispensable de limiter au maximum ses mouvements. Les pieds peuvent être également plongés dans de l’eau glacée à 5°C.

Une fois la crise de fourbure passée, il sera très important d’adapter le parage ou la ferrure afin de redonner du confort au cheval et de tenter de corriger une éventuelle bascule de la troisième phalange.

 

Comment éviter que mon cheval développe une fourbure ?

Comme dit le dicton : mieux vaut prévenir que guérir ! Mais comment faire en pratique ?

La prévention se fait de plusieurs façons :

  • Eviter l’excès d’aliments : s’assurer de bien fermer la grainèterie, limiter l’accès à l’herbe jeune. Dans certains cas, un panier à mailles peut être mis aux chevaux à risque, afin de diminuer l’ingestion d’herbe (Attention, il est inutile de poser un panier et de l’enlever quelques heures dans la journée, car, le cheval sera capable d’ingérer en peu de temps, une quantité suffisante d’herbe pouvant provoquer une fourbure),
  • Identifier les individus à risque : typiquement les poneys, les ânes, les chevaux lourds, les chevaux obèses, ou les vieux chevaux présentant des signes évocateurs d’une maladie de Cushing,
  • Faire maigrir les chevaux en surpoids : réduire l’ingestion de foin en le plaçant dans un filet à mailles serrées et limiter l’accès à l’herbe. Choisir de préférence un fourrage fauché tardivement qui sera moins riche en sucres solubles. Sinon le foin peut, si besoin, être trempé pendant au moins 8h afin d’enlever ces sucres. Dans l’idéal, les concentrés sont à proscrire ou doivent être très pauvres en sucres solubles. La perte de poids du cheval peut être objectivée par une prise de mesure régulière de son tour de taille. Et enfin, Il est indispensable de maintenir son animal dans une activité physique régulière (en respectant bien entendu, son confort).
  • Traiter les chevaux atteints de la maladie de Cushing.

Comment accompagner un cheval fourbu avec les compléments alimentaires Mila Moka ?

Nous recommandons l’utilisation du Tek’Imun sur une cure de 3 semaines en prévention chez les chevaux à risque de déclencher des fourbures ou après une crise inflammatoire pour accompagner le cheval vers la rémission. Le Tek’Imun associe des plantes titrées (curcuma, gaulthérie, saule blanc…) à de la propolis verte pour avoir une triple action sur le métabolisme du cheval : réduire la formation de protéines inflammatoires, effet antioxydant (ce qui renforce l’action anti-inflammatoire) et stimuler le système immunitaire.

Le tek’Imun contient également une double dose de levures vivantes (levures actives) qui permettent de stabiliser la flore intestinale et de limiter les phénomènes de dysbiose (déséquilibre de la flore microbienne) qui apparaissent notamment lorsque le cheval consomme trop de sucres solubles (herbe de printemps).

Article coécrit par Dr. vétérinaire Joséphine Dorchies et l’équipe Mila Moka

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