Maladies et pathologie de votre cheval, Problèmes respiratoires

Qu’est-ce que l’asthme équin ?

blog emphysème ou asthme équin

L’asthme équin, aussi connu sous le nom d’emphysème, est une maladie inflammatoire des voies respiratoires profondes du cheval. Cette maladie survient suite à une exposition répétée du cheval à un allergène présent dans l’environnement ou l’alimentation. Le plus souvent, cette affection est chronique. Le cheval n’en guérit malheureusement pas mais une bonne gestion de l’environnement permet d’en limiter les conséquences. Dans le cas contraire, le cheval peut voir son état de santé se dégrader et l’intervention du vétérinaire sera alors inévitable.

Quels sont les signes d’asthme équin ?

Lors d’asthme équin, le cheval pourra se mettre à tousser que ce soit au travail et/ou au repos. Selon les cas, on peut remarquer une dilatation, voire des écoulements des naseaux et une augmentation de la fréquence respiratoire. Une ligne de pousse est dans certains cas visible sur l’abdomen du cheval : cette ligne correspond à un développement musculaire. Normalement, le cheval inspire de manière active (c'est-à-dire en faisant intervenir ses muscles) et expire de manière passive (sans intervention musculaire) ; mais lorsque le cheval est asthmatique, il va alors expirer de manière active, et donc les muscles droits de l’abdomen ainsi que les obliques externes vont se développer et donner naissance à la ligne de pousse. Les chevaux asthmatiques auront également tendance à maigrir puisqu'ils dépensent une partie de leur énergie à respirer.

Attention, ce n’est pas parce qu’un cheval ne tousse pas qu’il n’est pas asthmatique ! L’asthme peut se manifester par des signes cliniques bien plus frustres tels qu’une baisse de performance, ou une fatigabilité à l’effort.

Nébulisation sur un cheval ©J.DORCHIES

Nébulisation sur un cheval ©J.DORCHIES

Comment se diagnostique l’asthme équin ?

Généralement, les signes cliniques sont suffisants pour diagnostiquer un asthme équin, mais le diagnostic de certitude passe par la réalisation d’examens complémentaires : une endoscopie des voies respiratoires, associée à des prélèvements au niveau des poumons (lavage broncho alvéolaire) et de la trachée (lavage trachéal).

A partir de là, votre vétérinaire pourra être amené à vous prescrire un traitement afin de diminuer l’inflammation pulmonaire et les surinfections qui seront éventuellement présentes. On administrera des corticoïdes (sous forme d’injection ou de nébulisation) et des bronchodilatateurs ainsi que des antibiotiques selon les cas. Le reste de la gestion passe par des mesures hygiéniques qui sont détaillées dans la suite de l’article.

L’environnement du cheval, une cause majeure de l’asthme équin

Comme énoncé précédemment, un cheval ne guérit pas d’asthme. Cependant, avec un environnement adapté et en évitant autant que possible les sources d’allergènes, il est tout à fait possible d’avoir un cheval très peu pénalisé par cet asthme.  La gestion de l’environnement passe par plusieurs axes :

  • Le type d’hébergement du cheval : dans l’idéal, il faut privilégier un hébergement extérieur. Attention cependant, il existe des chevaux asthmatiques même au près ! Dans le cas où il n’est pas possible de mettre tout le temps le cheval au paddock, il est impératif de se préoccuper de la qualité de la litière du box. Les litières de paille de blé ou d’orge sont souvent poussiéreuses : lors de sa mise en ballot, la paille étant pressée fortement par le round baller, une partie de sa tige est brisée, formant des microparticules de poussière qui une fois étalées dans le box, sont inhalées par le cheval. Mieux vaut privilégier des litières en copeaux de bois dépoussiérés, et les entretenir correctement : les litières souillées par les urines et les crottins finissent par produire de l’ammoniac. Ce gaz toxique irrite les muqueuses des voies respiratoires.  Il est donc important de nettoyer quotidiennement et soigneusement le box du cheval.
  • L’emplacement du cheval : il est indispensable d’éloigner l’animal de toute source de poussière. Ainsi, favorisera-t-on un box aéré, loin du stockage du foin et de la paille et de la carrière.
  • L’entretien des écuries : s’il est d’usage de passer le balai ou le souffleur dans le couloir des écuries, notamment après la distribution de foin ou le paillage, cette pratique soulève des particules fines dans l’air qui sont respirées par les chevaux si ces derniers sont laissés à l’intérieur. Il est donc préférable de sortir les chevaux de leur box pendant ces moments et d’humidifier le sol.
  • La gestion du cheval : pour les chevaux en box, il est préférable de les préparer dans une salle de soin bien aérée. De même, il vaut mieux leur éviter la carrière si celle-ci n’est pas bien arrosée, ainsi que les chemins de balade et les paddocks lorsque ceux-ci sont poussiéreux.

La qualité des fourrages, une autre cause de l’asthme équin

La qualité des fourrages et plus particulièrement celle du foin, est un élément important à prendre en compte. Comme pour la paille, le simple fait de presser le foin pour le conditionner en grosses balles, génère des poussières qui proviennent de la fibre de la plante qui se brise sous l’action mécanique du round-baller haute densité. Cette poussière peut également provenir de particules de terre qui se retrouvent happées par la machine lors du pressage. Ainsi il est préférable de choisir du foin provenant de petits ballots (de 15-20kg) qui sera moins brisé, plutôt que de grosses balles.

Le stade de fauche du foin peut être pris également en compte : plus le foin est réalisé à un stade tardif, plus la tige de l’herbe est lignifiée et plus elle se brise lors de la mise en balle créant ainsi une quantité plus importante de poussière. Ainsi, si le cheval n’a pas de problème de surpoids, il faut privilégier un foin pressé précocement et qui contiendra plus de feuilles que de tiges.

Pour les chevaux asthmatiques, il est recommandé de tremper le foin avant distribution. Attention, il ne doit pas être trempé plus de 20 minutes afin de ne pas favoriser le développement de champignons. L’idéal étant de stériliser le foin à l’aide d’appareils spéciaux (Hay Gain notamment) qui permettent de retirer toutes les poussières, moisissures et bactéries, pouvant être présentes.

Enfin, il est préférable de distribuer le foin à même le sol afin d’éviter que les fines particules de poussières pénètrent dans les voies respiratoires du cheval. Pour le foin distribué en balles rondes, les chevaux ayant tendance à le consommer en enfonçant la tête dedans, ils s’exposent directement aux poussières qui y sont présentes. Il est alors recommandé de mettre autour de la balle une maille de filet de 6cm afin de limiter ce problème sans pour autant freiner l’ingestion.

 

Le PULMO’KALM un produit complet pour soulager les troubles respiratoires du cheval

Le Pulmo’Kalm est un produit complet contenant une association de plantes déshydratées, d’huile essentielle et un capteur de mycotoxines permettant d’agir sur les différents agents responsables des affections respiratoires du cheval. Toutes les plantes et extraits végétaux présents dans le Pulmo’Kalm contiennent des principes actifs dont la teneur est titrée.

Le Pulmo’Kalm contient de l’huile essentielle d’eucalyptus riche en terpènes, qui a un rôle sur l’augmentation de la sécrétion de mucus et facilite la décongestion des voies respiratoires. L’huile essentielle d’eucalyptus a également une action antibactérienne qui limite l’implantation des bactéries responsables de troubles respiratoires. L’eucalyptus améliore les fonctions respiratoires en favorisant une meilleure oxygénation de l’organisme.

L’association de plantes, griffe de chat et échinacée stimulent des défenses immunitaires et ont une action antibactérienne (en augmentant l’activité et le nombre de globules blancs). Les polyphénols des extraits de raisin sont une source naturelle de vitamine E et C, indispensables à l’immunité générale du cheval.

Le Pulmo’Kalm contient un capteur de mycotoxines qui associe des parois de levure à une algue unicellulaire, la chlorelle afin de neutraliser les toxines produites par les champignons microscopiques.

PULMO’KALM 1,4 kg

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Le PULMO’KALM aide à la décongestion pulmonaire et à la prévention des infections respiratoire de votre cheval, qu’elles soient d’origine environnementale, bactérienne ou fongique (mycotoxines).

Quand utiliser PULMO’KALM ?

En cas d’inconfort chronique ou saisonnière, en cas de gènes respiratoires. Mais aussi lorsque votre cheval est logé dans un environnement à risque (box, litière ou foin poussiéreux, pistes ou paddocks poussiéreux).
Pulmo'Kalm pour l'asthme équin

Ainsi, grâce à sa composition complète, le Pulmo’Kalm permet de décongestionner les voies respiratoires et aide le cheval à lutter au quotidien contre les bactéries et mycotoxines responsables de l’asthme équin. Il se distribue à 70gr par jour en cure de 3 semaine et peut être utilisé sur une plus longue période à 50gr par jour.

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A propos de Benjamin SEILER

Ingénieur en nutrition équine cofondateur de Mila Moka. Benjamin à suivi évalué dans la nutrition et la santé animale depuis de nombreuses années.

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