Maladies et pathologie de votre cheval

Les myosites chez le cheval

Une myosite du cheval est plus connue sous le nom de coup de sang ou maladie du lundi. Elle correspond à une atteinte musculaire du cheval qui va engendrer la destruction des cellules de ses muscles.

Quels sont les signes cliniques d’une myosite équine ?

Cliniquement, le cheval sera raide, inconfortable, transpirant. On pourra observer des trémulations musculaires. Dans certains cas, les urines peuvent également devenir marron, à cause de la libération de myoglobine lors de la destruction des cellules musculaires. Lors d’un gros épisode de myosite, il arrive également que le cheval chute.

Quelles sont les causes des myosites ?

Il existe plusieurs types de myosite et chacune peut avoir des causes différentes :

  • Les myosites sporadiques :

    Ces myosites peuvent être induites par un exercice souvent trop long ou trop intense par rapport à la condition physique du cheval. Il faut savoir que le plus souvent, elles apparaissent sur des chevaux performants qui subissent un déséquilibre entre l’alimentation et l’entraînement, ou lors de surentraînement.
    Elles peuvent également se manifester lorsque le cheval est carencé en électrolytes (notamment lorsque l’animal sue beaucoup). Il est possible aussi qu’un manque de vitamine E et de sélénium puissent déclencher ou accentuer ces crises.
  • Myosites chroniques :

    Ces myosites, cette fois, ne sont pas créées par un effort quelconque, mais sont des myosites héréditaires et qui se répètent dans le temps. On en distingue 2 types principaux :
    • Le PSSM (PolySaccharide Storage Myopathy) qui touche classiquement des chevaux plutôt calmes, ronds, et en bonne condition physique. Les Quarter Horse, Paint, Appaloosas et chevaux lourds, sont particulièrement prédisposés à cette anomalie génétique. Dans ce cas, les chevaux n’arrivent pas à utiliser correctement l’énergie (glycogène) pour faire fonctionner leurs muscles : c’est un peu comme une voiture dans laquelle on n’aurait pas mis le bon carburant.
    • Le RER (Recurrent Extertional Rhabdomyolysis) que l’on va trouver sur des chevaux jeunes, stressés et anxieux, et le plus souvent chez les femelles. Il existe aussi dans ce cas, des prédispositions raciales : Le Pur-Sang, le Trotteur Français, l’Arabe sont les chevaux qui sont les plus touchés par le RER. La cause en est une anomalie de la régulation du calcium au sein de la cellule musculaire, qui va entraîner une perturbation de la contraction du muscle : celui-ci, se contractant de manière excessive, va provoquer une myosite.
  • Les myosites « toxiques » :

    C’est le cas notamment de la myosite atypique due à une ingestion de samares et de feuilles d’érable sycomore. C’est une affection grave à laquelle seulement 30% des chevaux survivent.

Que faire en cas de myosite ?

En cas de suspicion de myosite sur votre cheval et afin de ne pas aggraver le problème, il faut absolument éviter qu’il bouge. Donnez-lui de l’eau et appelez votre vétérinaire. En attendant l’arrivée de ce dernier, vous pouvez masser les zones douloureuses.

C’est une prise de sang qui permettra de mettre en évidence la myosite (les enzymes musculaires CK et ASAT seront augmentées). On administrera alors à votre cheval, des anti-douleurs et des tranquillisants, couplés éventuellement à des perfusions afin de soutenir les reins et aider à l’élimination des déchets produits par la myosite.

Comment prévenir les myosites ?

Tout d’abord, il est indispensable d’adapter le travail en fonction de la condition du cheval. Il convient de lui faire réaliser une bonne détente en favorisant le stretching, afin d’échauffer au mieux ses muscles. Lors de la séance, il est important d’accorder au cheval des périodes pendant lesquelles il peut se relâcher et à la fin, lui imposer une récupération active (cheval libre à basse allure, par exemple).

Ensuite, il faut revoir l’alimentation du cheval : la ration doit être adaptée en fonction de l’exercice du cheval et il ne faut pas oublier de la diminuer lorsque l’animal est au repos. L’apport en glucides doit être réduit (limiter la quantité de concentrés) et il est préférable de donner du foin de très bonne qualité. De manière générale, une supplémentation en vitamine E et sélénium est conseillée afin de soutenir la fonction musculaire du cheval. Il est également recommandé de lui mettre à disposition une pierre à sel afin de couvrir ses besoins en chlore et en sodium. Et bien entendu, il doit avoir à disposition et à volonté, une eau propre.

D’autre part, il faut éviter autant que possible les jours de repos au box, sans déplacement. Les chevaux stressés doivent être mis dans un environnement calme, où une routine est bien installée (ils doivent être montés par le même cavalier, à heure fixe, et toujours nourris à la même heure).

Pour les chevaux atteints de PPSM, il est préférable de privilégier des périodes sans exercice. Et pour les chevaux RER, il faut limiter autant que possible les situations de stress au travail.

En conclusion, retenons donc que même si les myosites sont des affections qui peuvent être réellement handicapantes pour votre cheval, une bonne gestion environnementale, alimentaire, et de l’exercice approprié, permettront de réduire considérablement leurs incidences.

Prévenir les myosites équines avec Mila Moka

Comme énoncé précédemment lors de myosites sporadiques on observe une destruction des cellules musculaires par des composés que l’on nomme « radicaux libres ». Dans l’organisme, les radicaux libres sont naturellement présents mais ils sont rapidement neutralisés par des antioxydants qui les pièges et favorisent leur élimination de l’organisme.  Cependant lors d’un effort physique trop intense les radicaux libres se retrouvent en surproduction ce qui devient  nocif pour le cheval car il n'y a pas assez  d’anti-oxydants pour contrer leurs effets néfastes.

Il est alors important chez le cheval de sport d’apporter par l’alimentation des antioxydants afin de protéger les cellules musculaires lors des entrainements, courses ou compétitions.
Les antioxydants naturels  tels que  le sélénium organique ou la vitamine E et la vitamine C apportés par la pulpe de melon et les extraits de raisin sont des éléments que l’on retrouve dans la composition de l’Allur’Tonik.

Le sélénium organique entre dans la constitution de protéines protectrices des membranes des cellules musculaires. Ainsi les cellules musculaires et les hématies (globules rouges) du cheval sont plus résistantes lors des exercices physiques.

Avec une supplémentation du cheval à 70gr/jour d’Allur’Tonik on rééquilibre positivement la balance antioxydants-radicaux libre de l’organisme du cheval.
Il est démontré que l’utilisation de l’Allur’Tonik diminue de 25% les marqueurs de stress des cellules de l’organisme après une séance d’entrainement soutenu.

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Quand utiliser le ALLURTONIK ?

  • Lors de la préparation du cheval à une saison de compétition, en période de travail intense.
  • Pour une meilleure récupération et un soutien musculaire.
  • Au quotidien, pour soutenir la prise de masse musculaire.
  • Pour rééquilibrer des rations en acides aminés.
  • Pour éviter les myosites et coups de sang

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