Maladies et pathologie de votre cheval

Le syndrome de cushing chez le cheval

Photo lisa et linsa Tek imun cushing blog
La maladie de Cushing est une affection neurodégénérative qui touche 25 à 30% des chevaux de plus de 15 ans de toutes races, et dont la prévalence augmente avec l’âge : c’est LA maladie du vieux cheval. Il s’agit d’une maladie évolutive, c’est-à-dire qui s’aggrave avec le temps.

Le syndrome de Cushing : comment se présente-t-il ?

Le syndrome de Cushing est une affection qui touche le cerveau du cheval, plus particulièrement l’axe hypothalamo-hypophysaire. Lorsque tout va bien sur le plan physiologique, l’axe hypothalamo-hypophysaire se comporte de cette manière :
  • L’hypothalamus sécrète une hormone appelée dopamine,
  • L’hypophyse qui est divisée en trois parties (la pars intermédia, la pars nervosa et la pars distalis), produit une hormone appelée ACTH,
  • La dopamine produite par l’hypothalamus permet d’inhiber la production d’ACTH induite par l’hypophyse,
  • Les glandes surrénales, stimulées par l’ACTH, produisent du cortisol qui va avoir une action sur le bon fonctionnement du métabolisme lipidique, glucidique, protéique, de l’immunité et du rythme circadien du cheval.
Dans le cas d’un syndrome de Cushing, la production de dopamine par l’hypothalamus est perturbée à cause d’un phénomène de stress oxydatif et ne permet plus d’inhiber suffisamment l’hormone ACTH produite par l’hypophyse. L’hypophyse, notamment la pars intermédia, verra sa taille augmenter et former à terme un adénome (tumeur bégnine qui se développe au niveau d’une glande). Et cette production excessive d’ACTH va stimuler les glandes surrénales et produire de manière anormale du cortisol, perturbant les différents métabolismes (lipidique, glucidique et protéique), ainsi que l’immunité et le rythme circadien du cheval.

Quels sont les signes cliniques d’un syndrome de Cushing ?

Les chevaux atteint d’un syndrome de Cushing peuvent présenter un hirsutisme, c’est-à-dire un développement excessif de poils. Ce signe clinique n’est pas présent chez tous les chevaux mais lorsqu’il est présent, on est sûr que le cheval est atteint de Cushing. A cet hirsutisme est associé un retard de mue. Les chevaux peuvent également présenter des fourbures, un amaigrissement, une fonte musculaire, une léthargie. Les chevaux malades vont subir une immunodépression, ainsi ils seront plus sujets à développer des affections telles que des sinusites, des abcès de pieds… On peut également noter chez ces individus, des retards de cicatrisation. Dans les cas les plus avancés, des signes neurologiques peuvent se révéler.

Comment confirmer un syndrome de Cushing chez mon cheval ?

En fonction des signes cliniques et de l’âge de votre cheval, votre vétérinaire traitant suspectera une maladie de Cushing. Afin de la confirmer, une prise de sang sera réalisée pour doser l’ACTH. Les valeurs d’ACTH chez un cheval varient en fonction de la période de l’année, ce qui sera à prendre en compte lors de l’interprétation des résultats. Dans certains cas douteux, on recommencera un nouveau test quelques mois plus tard ou alors, on proposera un test dynamique : test de suppression à la dexaméthasone et/ou test de stimulation a la TRH (thyrotropin-releasing hormone) (plus couteux et également plus difficile à mettre en place) afin de comparer les valeurs d’ACTH avant et après injection de ces molécules.

Que faire lorsque mon cheval est atteint d’un syndrome de Cushing ?

Il existe un traitement palliatif du syndrome de Cushing composé de mésylate de pergolide, et qui sera à donner quotidiennement et à vie. En effet, le syndrome de Cushing étant une maladie dégénérative, le cheval n’en guérira pas, mais le traitement permettra d’améliorer son confort de vie en diminuant la sévérité des signes cliniques. Il conviendra alors, de réaliser un nouveau dosage d’ACTH un mois après la mise en place du traitement afin de vérifier que la posologie mise en place est correcte. Des contrôles annuels ou tous les 6 mois seront ensuite à réaliser. Toutefois, il faut savoir que des effets secondaires à ce traitement sont toujours possibles. On peut constater parfois, de l’anorexie, des coliques, une sudation, de la diarrhée, des troubles neurologiques. Dans ce cas, il conviendra de diminuer la posologie ou bien d’arrêter le traitement, afin de le réintroduire, mais de manière progressive. Comme nous l’avons dit précédemment, les chevaux atteint de Cushing sont plus sujets à une immunodépression. Ainsi, la gestion de l’environnement sera primordiale pour ces animaux. Cela passe par :
  • La gestion de l’alimentation : il est indispensable de donner une alimentation pauvre en glucides afin de prévenir le risque de fourbure. Les concentrés sont à éviter autant que possible.
  • Il est intéressant d’apporter des antis oxydants afin de booster le système immunitaire.
  • La gestion de la maréchalerie : être très attentif au soin des pieds, notamment sur les chevaux qui ont déclaré une fourbure,
  • Pour les chevaux atteint d’hirsutisme et pour lesquels la mue est retardée, il est indispensable de les tondre pendant l’été afin d’éviter qu’ils ne suent de trop,
  • Réaliser des soins dentaires réguliers afin de prévenir des infections dans cette zone,
  • Avoir un cheval bien vacciné et vermifugé,
  • Être vigilant à l’accès aux prairies en automne et au printemps lorsque l’herbe est riche, afin de prévenir le risque de fourbure.

Comment accompagner son cheval avec Mila Moka ?

Comme énoncé précédemment le système immunitaire du cheval atteint de la maladie de cushing est challengé. Le Tek’imun est un complément alimentaire riche :

  • en plantes antioxydantes (saule blanc et curcuma) et antiinflammatoires  (gaulthérie).
  • des produits de la ruche comme la propolis verte du Brésil qui a des vertus anti-infectieuses et immunostimulantes.
  • du sélénium organique qui est un oligo-élément qui intervient dans les réactions antioxydantes de l’organisme.
  • des probiotiques (levures vivantes) pour prendre soin du mircobiote intestinal du cheval. C’est levures vivantes vont aider le vieux cheval à mieux digérer la fibre et donc limiter la perte de poids.

Pour un cheval le Tek’Imun peut s’utiliser en cure de 3 semaines minimum à 70gr/ jours ou au quotidien à 50gr/jour.

Enfin pour accompagner un cheval cushing, la minéralisation avec le cmv Minko reste fondamentale car les oligo-éléments et les vitamines sont les catalyseurs des réactions immunitaires qui s’opèrent au sein de l’organisme.
Sur des chevaux dont le système immunitaire est défaillant et qui présentent un manque d’assimilation causée par la vieillesse, le cmv Minko peut s’utiliser à dose renforcée soit 70gr/jour pour un cheval de 500kg.

TEK’IMUN 1,4 kg

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Booster d’immunité et de confort digestif

Le TEK’IMUN est un produit complet qui contient des probiotiques, des postbiotiques (MOS) et des extraits de plantes (curcuma, gaulthérie, saule blanc, romarin, raisin et propolis verte du Brésil) qui contribuent à la réduction d’expression des protéines de l’inflammation aigue (2022-Moecules). Le Tek'Imun contribue à réduire le stress oxydatif grâce aux carnosiques du romarin, au curcuminoïdes du curcuma et à la Artepillin C et aux flavonoïdes de la propolis verte du Brésil. Il rétablit un microbiote digestif sain avec les levures vivantes et le MOS (manno-oligo-saccharides).

Quand utiliser le TEK’IMUN ?

  • En début d’hiver, lors d’un déficit immunitaire.
  • Pour contribuer à soutenir l'immunité et réduire l’inflammation des chevaux souffrants de: SME (syndrome métabolique équin), cushing, fourbure (en prévention ou lors de crise), piroplasmose, maladie de lyme.
  • Cheval présentant des troubles digestifs pouvant être provoqués par le Syndrôme Free Fecal Water ( kotwasser ), des ulcères, des fragilités intestinales, diarrhée...
  • Chez le cheval âgé.
  • En période de stress, en post-opératoire, après la mise bas et au moment du sevrage.

Pour conclure, on dira que le syndrome de Cushing est une affection qui touche plus fréquemment les chevaux âgés, et que le pronostic de cette maladie est plus favorable lorsque le traitement est mis en place de manière précoce, et associé à des mesures hygiéniques adéquates ainsi qu'une complémentation adaptée.

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